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Heaven Eternal, Earth Everlasting

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Bastian Meiresonne 2.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Entre fiel et paires

Vu ensemble avec le staff de l'excellent "Film Business Asia", (www.filmbiz.asia), je n'ai malheureusement pas du tout réussi à partager leur même enthousiasme à la vision de ce premier film de Li FangFang d'après son propre roman…et Stephen, si tu nous lis, je répète, que tu as un sacré cœur d'artichaut !! ^^
 
Alors, il est vrai, que ce "Heaven Eternal, Earth Everlasting" (rien que le titre…) fait effectivement partie de la production d'une jeune et nouvelle génération d'auteurs, qui portent un regard évidemment plus frais, que les (désormais) "vieux" lascars de la 5e et 6e génération généralement répandue dans nos contrées. Ils abordent des sujets plus universels, notamment en ce qui concerne le rapport à l'adolescence et sont moins affectés par la trouble ère politique de la fin des années 1980s / 1990s…
 
D'un autre côté, ils se détachent également de "l'autre" regard généralement répandue, celui de la misère ou des laissés-pour-compte dans l'actuelle Chine "capitaliste" explosive…Bref, leurs héros sont comme vous et moi, même si le film se passe sur une période d'une dizaine d'années, depuis 1992 au début des années 2000, en revenant notamment sur le terrible épisode du SRAS, finalement très peu abordé dans le cinéma asiatique, alors que ce souvenir hante encore toutes les mémoires jusqu'à créer des psychoses de nos jours.
 
C'est d'ailleurs au cours de ce longuet épisode de cette crise, que j'ai totalement décroché. Soit Ming, qui va être atteint de la terrible maladie, ce qui donnera lieu à une spectaculaire séquence, où il sera tour à tour isolé dans des tentes dressées par les militaires, puis entre la vie et la mort à l'hôpital. La réalisatrice multiplie les gros plans sur son visage et celui de Wen sur fond de grosses orchestrations de cuivre censées appuyer le côté dramatique et larmoyant de la chose.
 
Et puis "pouf", c'est fini, on passe à la suite, Min bondit de partout, comme si de rien n'était et on continue d'approfondir la relation triangulaire entre Ming Wen et Shen.
 
C'est un peu à l'image du film dans son ensemble, où la vie épisodique des jeunes héros sur la décennie est trop morcelée pour vraiment passionner, où des détails totalement insignifiants ou des personnages secondaires vont avoir droit à une surexposition, alors que des faits beaucoup plus importants sont trop rapidement traités…Sans parler de cette volonté de toujours trop vouloir appuyer certains effets dramatiques, au lieu de s'effacer plus pudiquement derrière son sujet.
 
La faute à une relative inexpérience, d'une jeune réalisatrice, que l'on sent talentueuse, mais qui doit encore confirmer cette première expérience cinématographique mi-figue, mi-raisin.


24 septembre 2010
par Bastian Meiresonne


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